La France est entrée depuis plus d’une trentaine d’années dans un « régime permanent de dette » caractérisé par le financement des dépenses publiques courantes au moyen de l’emprunt. Dans ces conditions, la dette publique est devenue une question-clé de la politique économique et sociale française et conditionne largement la stratégie budgétaire et fiscale des gouvernements. Cette situation est porteuse de nombreux risques d’ordre politique, économique ou financier, plus sensibles encore dans un environnement marqué par les effets de la crise.
Réunis autour du nouveau rapport de Fondafip, plusieurs experts des finances publiques s’interrogent sur la possibilité de limiter ces risques.
Présidence : Marie-Christine Esclassan, Professeur des Universités, Secrétaire générale de FONDAFIP, Directrice de la RFFP
Présentation du rapport de FONDAFIP « Peut-on limiter les risques portés par la dette publique ? »
par Christophe Pierucci, Maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Responsable du groupe de recherche sur la dette publique de FONDAFIP
« Propos introductifs sur la dette publique »
par Philippe Josse, Conseiller d’Etat, ancien Directeur du Budget
« L’analyse juridique de la dette publique, un problème de méthode ? »
par François Bonneville, Doctorant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Chargé de mission à FONDAFIP
« Les enseignements des expériences de consolidation des dettes publiques et les problèmes posés par les règles de l’UE »
par Michel Aglietta, Professeur émérite de Sciences économiques à l’Université de Paris-X Nanterre, Conseiller spécial au CEPII et à France Stratégie
« Pourquoi continuer à surveiller le niveau de la dette publique en période de taux négatifs ? »
par Philippe Auberger, Inspecteur des finances honoraire, Membre honoraire du Parlement, Président du Comité d’Audit et membre du Conseil Général de la Banque de France